La traditionnelle cérémonie des voeux de l’hôpital provinois a permis de faire le point sur la situation de l’équipement public.

 

Comme pour tout le secteur hospitalier français, le contexte est difficile pour l’hôpital provinois qui enregistre un déficit important pour 2022. Contexte de tension extrême sur la désertification médicale qui a imposé en 2022 des dégradations de services, des fermetures temporaires, notamment en pédiatrie et néo-natalité.

Il manque par exemple 20 infirmières au sein de l’hôpital. C’est pourquoi une augmentation importante des quotas de formation d’infirmiers et d’aides-soignants a été décidée. 70 places au lieu de 54 pour l’IFSI et 50 au lieu de 30 pour l’IFAS.

2022 est cependant marquée par une augmentation de l'activité. Cette augmentation ne concerne pas tous les services, mais globalement, elle est nette.

2022 a été également marquée par le partenariat avec l’hôpital Henri Mondor qui est et sera demain extrêmement bénéfique dans de très nombreux domaines comme la cancérologie, l’hématologie ou la radiologie.

L'autorisation de chimiothérapie en juin dernier a également été une très bonne nouvelle pour les patients du territoire.

2022, c'est enfin l'ouverture de la structure de soins non programmés qui est une bouffée d'oxygène en attendant l'ouverture du centre de santé de la Communauté de communes du Provinois et l'arrivée d'un nouveau médecin libéral à la Maison de santé universitaire.

2023 SERA UNE ANNÉE D’IMPORTANTS TRAVAUX POUR L’HÔPITAL

Ces travaux concernent la rénovation des 4 ascenseurs du bâtiment d'hospitalisation, des travaux de mise en sécurité du bâtiment Plateau technique, un nouveau parking de 60 places en extension du parking du personnel à l'arrière de l'hôpital, des travaux de mise en sécurité électrique sur les postes de livraison et de transformation, les transformateurs eux-mêmes et le groupe électrogène de secours qui seront remplacés.

Reste le cœur du cœur, le projet immobilier lui-même dont le démarrage des travaux est prévu en 2023.

Le projet global représente un coût de 40 millions d’euros avec une aide significative de l'Agence régionale de santé.

Une première phase de 15 millions d’euros devrait démarrer à l’été prochain avec :

• l'extension du bloc opératoire avec une unité de chirurgie ambulatoire de 20 postes et un secteur SSPI (salle de surveillance post-interventionnelle),

• l’aménagement d'un secteur naissance adossé au bloc,

• la construction d'une unité HPU de 12 lits à proximité des urgences,

• le regroupement des urgences agrandies sur un même site,

• le regroupement au 1er étage du bâtiment d’hospitalisation d'un pôle Femme/Mère/ Enfants qui permet d'avoir sur un même niveau, la gynéco-obstétrique, la pédiatrie et la néonatologie.

D'autres phases suivront avec l'objectif de préparer le Centre hospitalier Léon Binet hôpital aux défis de demain.

 

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